Projecteur sur : Louise Le Bars

Dans cette série d’articles, je vous parlerai des artistes et des personnes que j’admire, sous un format « projecteur ». Ce blog parle de moi avant tout, mais il n’est pas possible de comprendre un artiste sans cerner ses influences, ses admirations, son entourage.

Pour commencer en beauté, voici un petit coup de projecteur sur Louise Le Bars, l’Artiste la plus incroyable qu’il m’ait été donné de découvrir.

J’ai rencontré Louise Le Bars lors d’un salon littéraire dans le Nord de la France, en octobre 2018. Le courant est bien passé et, chose que je ne fais que peu souvent, je lui ai pris son roman, alors auto-édité.

Vert-de-Lierre, de Louise Le Bars, aux éditions Noir d'Absinthe

« J’ai lu Vert-de-Lierre. C’est une splendeur ! Le récit d’une métamorphose : Ovide et Kafka ne sont pas loin. Cette métamorphose est un enchantement. »

Amélie Nothomb

Olivier Moreau, écrivain délaissé par la Muse, retourne dans le village de sa Grand-Mère, récemment décédée, pour mettre de l’ordre dans ses affaires comme dans son esprit. Il y renoue avec les souvenirs de son enfance, et redécouvre un étrange personnage de conte populaire local surnommé le Vert-de-Lierre, cet antique vampire végétal qui le fascinait enfant. Cet intérêt va déclencher des visions et cauchemars chez l’écrivain en mal d’imaginaire ainsi que la rencontre de deux femmes tout aussi intrigantes l’une que l’autre.

À quel prix Olivier retrouvera-t-il sa muse ?

Ce livre a changé ma vie.

J’ai tout d’abord eu un coup de foudre littéraire comme je n’en avais pas eu depuis Oscar Wilde ou Anne Rice, ainsi qu’un choc. Ce roman m’a montré l’étendu qu’il me restait à parcourir en tant qu’Artiste, parce que le talent de poétesse de Louise Le Bars relève de l’incroyable. Avec ce roman, elle montrait son âme à nu, sans pudeur ni retenu, et cette intériorité ne peut que marquer. à l’époque, je ne me sentais pas capable de faire de même, je me cachais davantage dans mes écrits, comme dans ma vie. Son livre a été une révélation : il est encore possible, en 2018, de coucher son âme sur le papier, comme dans ce XIXe siècle qui me parlait tant. Et plus encore : si elle y arrivait, pourquoi en serais-je incapable ?

Nous avons beaucoup échangé autour de son roman, elle et moi, d’autant que je lui ai proposé de le rééditer chez Noir d’Absinthe, ce qu’elle a accepté et jamais regretté, car voilà bien le champ des possibles qui s’ouvrait.

Louise Le Bars, par Bronwyn Eibon
Crédit photo : Bronwyn Eibon

Elle m’a énormément aidée à progresser sur le champ artistique. Mon écriture s’est enrichie de nos échanges et de son contact, jusqu’à ce que je devienne capable moi aussi de tout mettre sur le papier. C’est elle qui m’a suggéré de faire de poser en tant que modèle, ce qui revêt de plus en plus d’importance dans ma vie. C’est encore elle qui m’a accompagnée dans ma transition. Et c’est toujours elle qui me conseille et me soutient dans la maison d’édition que j’ai créée.

Son second roman, Asphodel, est une autre merveille, sombre et gothique à souhait, qui touche à ce que l’âme humaine a de plus noir, sans se départir d’une pointe d’espoir. Tout ce qu’elle touche de sa plume se change en or et je mesure la chance et le privilège d’accompagner en tant qu’éditrice l’autrice que j’admire tant.

Asphodel, de Louise Le Bars et Flokera, aux éditions Noir d'Absinthe

Dans Asphodel, nous parcourons les siècles, du XVIIIème à nos jours, aux côtés d’un vampire qui – poète macabre – nous conte sept meurtres de femmes ayant marqué son existence.

Pourquoi les tue-t-il, elles en particulier ? Et quelle est cette mystérieuse entité qui prend vie au fil des lignes ?

En nous mettant dans la peau d’un monstre fantastique, le roman aborde des thématiques féministes et nous pousse à réfléchir sur les origines du mal.

Elle ne se prend pas au sérieux pour autant et conserve la plus belle des humilités. Lorsque nous avons préparé une campagne de financement participatif pour Asphodel, voici quelques facéties auxquelles nous nous sommes publiquement prêtées.

Toujours sur le plan artistique, Louise Le Bars est également musicienne. Elle joue du clavier et chante, d’autres arts où elle transmet tant d’émotion. Je ne peux que vous souhaiter de l’entendre un jour. Elle compose aussi, ce que nous ne manquerons pas de vous faire découvrir avec sa participation à un de mes projets (le thème de la vidéo ci-dessus a été composé par ses soins).

Louise Le Bars brille par sa culture. Lorsque vous parlez avec elle, vous apprenez, c’est aussi simple que cela. Elle vous parlera pendant des heures de littérature, de cinéma, de musique, de psychologie, d’astrologie ou encore de féminisme, avec philosophie et bienveillance.

Elle exprime ses valeurs et sa force bien mieux que je ne pourrai jamais le faire dans cette vidéo Instagram.

Pour ne rien lui enlever, elle est aussi une guerrière et une sorcière, qui traverse les épreuves de la vie en se relevant toujours, sans jamais se plaindre. Elle n’est pas cette enfant qui chouine parce que ça boule de glace s’est renversé sur la plage. Non, Louise traversera le désert et s’inquiétera de savoir si vous allez bien. En ce sens, elle est autant une héroïne que ses personnages, et sa résilience ne peut que susciter l’admiration

Je ne fais qu’effleurer ses qualités dans ce petit hommage, il faudrait une vie pour confier tout ce qui mérite de l’être. Je vous invite donc à découvrir sa page Instagram ou Facebook et à la suivre dans ses Arts, elle le mérite.

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